Cabinet libéral aux Sables d’Olonne
– Vendée (85) –
Le TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et le TSA (trouble du spectre de l’autisme) sont des troubles neurodéveloppementaux (TND).

Troubles du NeuroDéveloppement
Que sont les TND ?
Le TDA/H (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité)
et le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme)
résultent d’un développement atypique du système nerveux,
entraînant des particularités du fonctionnement cognitif.

6 familles de troubles*
Les TND comprennent :
• le trouble du développement intellectuel (TDI),
• le trouble du spectre de l’autisme (TSA),
• le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH),
• les troubles de la communication (langage oral, phonation, bégaiement, communication sociale)
• les troubles spécifiques des apprentissages – fréquemment nommés « Dys » (lecture et écriture, nombre et raisonnement mathématique),
• les troubles moteurs (trouble du développement de la coordination – « dyspraxie », mouvements stéréotypés, tics)
*Selon le DSM-V, Manuel Diagnostic des troubles mentaux
1 personne sur 6*…
… serait porteuse d’un TND,
soit plus de 11 millions de personnes
en France.
*Stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neuro-développement


L’errance diagnostique
Ces troubles, parfois invisibles – car intériorisés, compensés, masqués, ou méconnus, peuvent longtemps passer inaperçus, ne pas être repérés ou ne l’être que partiellement ; en témoigne le sous-diagnostic des profils féminins, du fait de représentations erronées et d’outils reposant sur des caractéristiques masculines. Vivre avec ce type de fonctionnement jusqu’à l’âge adulte, sans avoir été diagnostiqué•e, peut causer une détresse psychologique profonde, une incompréhension de ses difficultés et du décalage entre un potentiel perçu et des performances (académiques, professionnelles, sociales…), une faible estime de soi... D’autres difficultés peuvent également s’y associer, comme des troubles de l’humeur (dépression) ou des troubles anxieux.
L’errance diagnostique n’est cependant pas une fatalité ; de plus en plus de professionnels sont sensibilisés
et se forment à ces troubles, promettant un meilleur repérage et des prises en charge adaptées.
Il est, à tout âge, possible d’être diagnostiqué·e
et de bénéficier d’interventions, afin de comprendre son fonctionnement, de réduire ses difficultés au quotidien et la souffrance psychologique qui y est liée, pour gagner en bien-être et en qualité de vie.
Accompagnements proposés
Selon la spécificité des troubles, les domaines impactés et les besoins individuels, différentes approches peuvent être proposées, à partir d’objectifs définis ensemble, afin qu’ils soient adaptés à chaque situation et à chaque personne.
La psychoéducation permet d’acquérir des compétences pour mieux comprendre et gérer ses difficultés, favorisant ainsi l’adaptation et l’autonomie. La remédiation cognitive cible la restauration ou la compensation des fonctions altérées, tandis que l’entraînement aux habiletés sociales renforce les compétences relationnelles et émotionnelles. Un soutien psychologique est également proposé tout au long du suivi, afin d’améliorer le vécu des difficultés et de consolider les ressources psychologiques.
L’objectif n’est absolument pas de « normaliser » un fonctionnement, des comportements, mais de réduire la souffrance, en trouvant ensemble des solutions, des clés pour mieux fonctionner dans certains contextes.
Il s’agit de (ré)apprendre à se connaître, d’identifier et de s’appuyer sur ses forces, pour ne plus se sentir contraint•e, limité•e, et aspirer à être soi-même, éveillé•e, libre, engagé•e dans une vie qui a du sens.
Parcours et approche
Diplômée du master Neuropsychologie clinique et cognitive à tous les âges de la vie, Neurosciences de l’Université Paris Nanterre, j’ai initialement été formée aux troubles du neurodéveloppement (TND) chez l’enfant.
Face aux multiples situations de longue et difficile errance diagnostique – privant des accompagnements adaptés et s’associant à une profonde souffrance psychologique, j’ai choisi de m’adresser principalement aux adultes.
J’envisage l’accompagnement psychologique comme un processus collaboratif, dans lequel chaque personne s’engage activement, de façon éclairée et consentie. Les différentes méthodes que je propose visent à favoriser la compréhension d’un fonctionnement « atypique », à identifier et à évaluer les difficultés éprouvées, afin de fixer des objectifs adaptés et individualisés. Elles consistent aussi à repérer et à s’appuyer sur les forces, ressources (qui sont nombreuses !) et centres d’intérêt propres à chacun, pour proposer des activités et ressources stimulantes, maintenir la motivation, et
favoriser le rétablissement.
Il ne s’agit pas de normaliser un fonctionnement ou des comportements, mais de les observer, de les « apprivoiser » pour tenter de les « dompter« . Chercher à mettre de la distance, afin de ne pas se résumer à ce trouble,
et élargir le champ des possibles.