
Observer les fonctions cognitives
La neuropsychologie s’intéresse au fonctionnement cognitif, c’est-à-dire
à la façon dont on acquiert des connaissances, à travers les différents processus de traitement de l’information mobilisés (de la perception à la résolution de problème et à la prise de décision, en passant par le langage, la motricité, la mémoire, l’attention, la planification, la flexibilité mentale, le raisonnement, ou encore les émotions et la cognition sociale).
Qu’est-ce que la neuropsychologie ?
La neuropsychologie est une branche spécialisée de la psychologie qui s’intéresse aux liens entre le fonctionnement cérébral et les sphères cognitive, émotionnelle et comportementale. Dans le cadre d’un fonctionnement atypique, comme c’est le cas pour les troubles du neurodéveloppment, elle permet d’en évaluer et d’en comprendre l‘impact sur les compétences et sur le quotidien des personnes ; elle contribue ainsi, en complémentarité avec d’autres disciplines (psychiatrie, orthophonie, psychomotricité, ergothérapie…), à l’élaboration d’interventions personnalisées.
Le•la neuropsychologue, ou psychologue spécialisé•e en neuropsychologie, est un•e psychologue clinicien•ne, c’est-à-dire un•e professionnel•le du soin en santé mentale, intervenant auprès de patients. Dans le cadre d’un suivi, il•elle utilise comme principales méthodes la remédiation cognitive et la psychoéducation, mais peut se former et utiliser d’autres types d’outils (notamment empruntés aux thérapies cognitivo-comportementales, ou TCC) afin d’adapter ses interventions aux caractéristiques spécifiques d’un trouble et aux besoins particuliers de ses patients.
Concrètement, le premier entretien permet de faire le point sur la demande et les besoins de la personne, d’aborder un ensemble de thématiques pouvant être en lien avec les difficultés rencontrées. Cette première séance est également celle de la rencontre ; pour s’engager sur ce chemin, il est nécessaire de se sentir au bon endroit, avec la bonne personne. (Chaque psychologue a sa personnalité, et ne peut donc pas plaire à tout le monde. Chaque personne est totalement libre de ne pas donner suite.) Lorsque cette première étape est franchie, l’évaluation de l’impact fonctionnel du/des trouble•s permet de définir les objectifs. C’est ce qui déterminera ensuite la nature des interventions à mettre en place (adaptées à la nature du trouble, ainsi qu’au bénéficiaire de l’accompagnement), la fréquence (en général de 2 à 4 fois par mois) et la durée de la prise en charge à envisager (pouvant aller de quelques semaines à plusieurs mois). Ce « programme » n’est cependant pas figé, et pourra être réadapté si besoin.
Enfin, le neuropsychologue se doit de respecter les principes du Code de déontologie qui régit les modalités d’exercice de sa profession :
• Respect des droits fondamentaux de la personne,
• Respect de la vie privée, du secret professionnel, de la confidentialité ,
• Intégrité et probité,
• Compétence,
• Responsabilité et autonomie professionnelle,
• Rigueur et respect du cadre d’intervention.
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