
Un suivi personnalisé
Le diagnostic d’un TDA/H ou d’un TSA est médical ; il peut être posé par un psychiatre (le plus souvent) ou par un neurologue.
Le chemin sera ensuite celui du rétablissement ; il allie conscience, connaissance et acceptation de son état de santé mentale, liberté d’action et de décision tout au long de son parcours de soin, définition d’objectifs et développement de nouvelles compétences permettant de les atteindre, afin de s’engager, malgré les limites liées à sa condition,
dans une vie riche et épanouissante.
Qu’est-ce que la neuropsychologie ?
La neuropsychologie est la branche spécialisée de la psychologie
qui observe les liens entre les structures cérébrales et le fonctionnement (cognitif, émotionnel et comportemental).
Cette discipline transversale s’intéresse notamment à la façon dont on acquiert des connaissances et dont on les utilise pour agir, s’adapter, à travers les différents processus de traitement de l’information mobilisés (de la perception à la résolution de problème et à la prise de décision, en passant par le langage, la motricité, la mémoire, l’attention, la planification, la flexibilité mentale, le raisonnement, ou encore les émotions et la cognition sociale).
Différents types d’interventions
La prise en charge (neuro)psychologique consiste, à partir de l’évaluation des répercussions comportementales et fonctionnelles d’un trouble, à en réduire l’impact, soit en intervenant directement sur les symptômes (ex : remédiation cognitive, socio-émotionnelle), soit en intervenant sur le retentissement fonctionnel (ex : psychoéducation, aménagements de l’environnement).
Elle s’appuie sur différents outils et méthodes (psychoéducation, remédiation cognitive, entraînement aux habiletés sociales et émotionnelles) en y associant le soutien psychologique.
Le rétablissement
Les interventions en psychologie ciblent le rétablissement de la personne. Cela consiste à accéder, malgré les limites liées à un ou plusieurs troubles mentaux, à l’autonomie psychique, à la liberté de décision et d’action, et au bien-être global. Cela passe par la compréhension et l’acceptation du trouble, par la participation active à un parcours de soin qui se veut global (s’appuyant notamment sur la complémentarité du corps et de l’esprit, indissociables l’un de l’autre), et par la définition et la réalisation de projets compatibles avec ce fonctionnement particulier (c’est-à-dire intégrant à la fois ses contraintes et ses forces).